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La Favorite (2022)

d'après l'opéra de Gaetano Donizetti


RÉSUMÉ DE L’ŒUVRE


Au monastère de Saint Jacques de Compostelle, le jeune novice Fernand annonce à son supérieur Balthazar qu’il renonce à ses vœux par amour pour une femme dont il ignore l’identité.


Sur l’île de Léon, Fernand est accueilli par Inès, la confidente de sa bien aimée. Cette dernière n’est autre que Léonore de Guzman, maîtresse du Roi Alphonse XI. Persuadé de l’ascendance noble de Léonore, Fernand fait le vœu de chercher honneur et gloire pour être digne de l’épouser, et s’engage dans l’armée royale.


Au palais de l’Alcazar, Alphonse XI chante son amour pour sa favorite. Mais lorsqu’il découvre qu’elle en aime un autre, Léonore refuse de lui révéler son identité. Arrive alors Balthazar qui, sur ordre du Pape, menace le roi d’excommunication s’il ne bannit pas sa favorite.


Fernand, auréolé de gloire, revient vainqueur des Maures. En récompense, le roi lui accorde la main de sa bien aimée. Et c’est à l’arrivée de Léonore qu’il comprend que le jeune officier est amoureux de sa Favorite. Pour se venger, le roi empêche Léonore de dévoiler son statut de favorite à son futur époux. Il l’anoblit et célèbre le mariage au grand dam des courtisans qui raillent son honneur sali. Balthazar, venu connaître la décision du roi, révèle à Fernand que sa nouvelle épouse Léonore est en réalité la favorite du roi. Furieux, Fernand refuse les honneurs et quitte violemment la cour.


Au monastère, Fernand s’apprête à rentrer dans les ordres et songe à son amour perdu. Léonore à l’agonie, vient implorer son pardon. Ému, Fernand le lui accorde et veut s’enfuir avec elle. Mais cette dernière, meurt dans ses bras.

DIDON ET ÉNÉE (2019-2020)

d'après l'opéra de Henry Purcell

RÉSUMÉ :

 

À Carthage, la reine Didon fait un cauchemar prémonitoire : elle se voit se jetant dans la mer. À son réveil, elle appelle ses suivants. Mais ces derniers se font attaquer par quatre sorciers qui usurpent leur identité et infiltrent ainsi sa cour. Didon, dupée, leur confie son tourment. Ces derniers devinent son trouble pour le prince troyen Énée qui vient d'accoster et décident de l'utiliser pour conspirer à la perte de la souveraine. Le prince paraît. Après l'avoir repoussé, Didon cède à ses avances sous les acclamations de la cour qui ignore tout de la machination.

 

Les sorciers dans leur antre œuvrent à la destruction du couple royal. Provoquant une tempête qui séparera les amants, ils envoient l'un d'entre eux, sous l'apparence de Mercure, convaincre Énée de partir au plus vite. Le prince décide de lever l'ancre le soir même.

 

Sur le port, Énée et ses compagnons de route s'apprêtent à quitter Carthage. Les sorciers jubilent. Apprenant son départ, Didon le repousse. Une fois seule, réduite au désespoir, elle se jette dans la mer.

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LA Presque GRANDE DUCHESSE D'environ GEROLSTEIN (2018)

d'après l'opéra de J.Offenbach


« Ce choix audacieux de présenter une opérette française correspond à un désir de faire découvrir la richesse de la musique du 19ème siècle, et de son compositeur Jacques Offenbach.

A travers cette œuvre les choristes vont pouvoir explorer non seulement la technique vocale mais aussi le théâtre.

Comme pour tous nos projets, « la grande duchesse de Gerolstein » est porteur d’un message: Au delà de la question du simple rapport au pouvoir, il s’agit ici de souligner la difficulté pour un personnage féminin d’assumer un pouvoir qui lui a été confié et d’asseoir sa légitimité »

Malika Bellaribi - Le Moal

C'est donc tout à la fois un travail sur la voix, l'expression, le corps, mais aussi une réflexion sur la place de la femme dans la société et un travail autour de la question du pouvoir.


RÉSUMÉ DE L’ŒUVRE


Depuis des générations, la famille de la Grande Duchesse est à la tête de la mairie de Gérolstein. Nous sommes au cœur des élections municipales et la Grande Duchesse compte bien se faire réélire. Pour cela, elle est entourée d’une fière équipe de militants et d’un directeur de campagne qui se fait nommer le «Général Boum». Afin d’obtenir plus de voix, elle est obligée de faire fusionner son parti avec celui de Paul, malgré l’agacement qu’il provoque. Alors que la campagne débute, sa rencontre avec Fritz va semer la pagaille parmi cet ordre bien établi...

 

"Quand on a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a" conclut-elle.

LE BARBIER DE SÉVILLE (2017)

d'après l'opéra de G.Rossini

 

 

« Le Barbier de Séville » est un opéra bouffe dont l’histoire se déroule à Séville, au XVIIIe siècle.


Le joyeux barbier Figaro aide le Comte Almaviva à conquérir Rosine. Mais Rosine, qui n’est pas restée indifférente aux sérénades de son mystérieux soupirant, est jalousement gardée par le vieux Docteur Bartolo et surveillée de près par Berta.


Bartholo compte bien, aidé du sinistre Don Basilio, épouser sa pupille au plus vite afin de garder sa dote.


Que faire pour contrer les projets du vieillard ? Figaro n’est pas à court d’idées. Toutefois la première tentative échoue, et le Comte Almaviva, déguisé en « Lindor », repartira désolé de la demeure de Bartholo après cet échec.


La seconde tentative, elle, réussira quasiment, et au terme de négociations, d’échanges de billets, de déguisements et de situations rocambolesques, l’amour de la belle Rosine et du Comte Almaviva, qui retrouvera enfin sa véritable identité, finira par triompher.

POURQUOI CET OPÉRA ?

« Chanter cet opéra c’est évidemment chanter une oeuvre majeure du répertoire classique et permettre de la faire connaitre à tous, y compris ceux qui n’ont normalement pas accès à cet art.


Mais, à mes yeux, c’est avant tout un opéra qui doit nous rappeler que les mariages forcés existent toujours aujourd’hui malgré les siècles qui nous séparent de l’écriture de cet ouvrage. C’est se souvenir de la place des femmes dans l’histoire et lutter pour un avenir plus juste. C’est rassembler des personnes de toutes origines, de toutes religions, de toutes opinions autour d’un thème fort : celui de la justice. C’est proclamer qu’avant tout c’est l’amour qui fait notre humanité ».


Malika Bellaribi - Le Moal

CAVALLERIA RUSTICANA (2016)

d'après l'opéra de Pietro Mascagni

L’INTRIGUE SE PASSE DANS UN PETIT VILLAGE DE LA SICILE AU XIXE SIÈCLE, ÉPOQUE À LAQUELLE ON NE PLAISANTE GUÈRE AVEC « L’ HONNEUR » DES FEMMES.


Turiddu, le fils de Mamma Lucia, s’était fiancé, avant de partir pour l’armée, à une certaine Lola. mais lorsqu’il revient de la guerre il retrouve Lola mariée avec le charretier Alfio.
Turiddu se rattrape donc en séduisant une autre fille du pays nommée Santuzza, à qui il a promis le mariage.


Mais Lola, profitant des fréquentes absences de son mari réussit à renouer avec Turiddu qui, de son côté, délaisse Santuzza et la traite plus bas que terre quand elle vient le supplier de revenir vers elle.


Écoeurée, Santuzza qui est enceinte de Turridu et donc excommuniée de l’Eglise mais aussi chassée de son village finira par tout dévoiler à Alfio qui ne cherchera qu’à se venger. L’opéra se termine sur la mort de Turiddu, tué par Alfio. C’est seulement avant de mourir qu’il manifestera quelques remords vis-à-vis de Santuzza, qu’il confiera à la garde de Mamma Lucia.

LE CHOIX DE L’OPÉRA

« J’ai choisi cet opéra car il nous met face à la condition humaine. L’action se déroule au XIXe siècle, dans un petit village en Italie ou les passions contrariées des différents personnages enfermés dans des principes moraux et religieux se transforment en trahisons meurtrières. On y parle de la condition des femmes autrefois excommuniées, aujourd’hui encore trop méprisées parfois même répudiées. Dans cette vision négative, hommes et femmes deviennent des ennemis !
Chanter cet opéra c’est dire: N’oublions pas de nous respecter et de nous aimer les uns les autres quelles que soient nos religions, nos origines, et nos convictions. N’oublions surtout pas ce qui fait notre Humanité ».


Malika Bellaribi - Le Moal

CARMEN (2015)

d’après l’opéra de G. Bizet.

 

Célèbre opéra de G.Bizet, écrit en 1874 d’après l’ouvrage de Prosper Mérimée, joué pour la première fois le 3 Mars 1875, « Carmen » connaît à ses débuts un succès controversé. Les critiques et le public, habitués à voir des productions plus légères, comprennent mal cet opéra dramatique. Aujourd’hui, il est considéré comme le plus joué au monde.


La popularité de cette héroïne traverse les époques et les frontières. Les thèmes abordés dans cet opéra sont, avant tout, intemporels. « Carmen » soulève des questions que toutes les sociétés se posent : de la question de la citoyenneté, du racisme à celle de la place de la femme dans la société, et de la liberté de chacun.


Malika Bellaribi – Le Moal nous présente une « Carmen » d’aujourd’hui. Elle y est entière, authentique comme elle sait l’être dans la vie et comme l’est le personnage qu’elle joue.


« LIBRE ELLE EST NÉE, LIBRE, ELLE MOURRA. »

ENTRE L’AMOUR ET LA PASSION, LA LIBERTÉ ET LA RESPONSABILITÉ DE SA COMMUNAUTÉ, CARMEN EST UNE FEMME À LA CROISÉE DE PLUSIEURS MONDES MAIS QUI À LA FIN DE SA VIE CHANTE SA VÉRITÉ :

« JAMAIS JE N’AI MENTI, JE SUIS BRAVE ET JE N’AI PAS VOULU FUIR. »

UNE MISE EN SCÈNE DE
CAROLINE DUMAS DE L’OPÉRA DE PARIS


« Carmen est le nom d'une femme de légende, bohémienne, libre et insoumise ,elle incarne la liberté et la révolte contre l'ordre social établi « CARMEN CITOYENNE ? », doit refléter le combat des femmes pour leurs droits ... droit d'aimer et droit de vivre .


Dans la mise en scène, j'ai voulu souligner la force de son caractère, qui préfère la liberté même si celle-ci conduit à la mort. J'ai demandé au guitariste Angelo Petronio, de créer un lien musical entre les différentes situations. »


Caroline Dumas de l'Opéra de Paris.

LA BELLE HÉLÈNE (2014)

d’après l’opéra de J.Offenbach

« Sur la montagne Ida, le berger Pâris est harcelé par trois déesses - Héra, Minerve et Vénus - qui lui demandent de décerner une pomme d'or à la plus belle d'entre elles. Pâris offre le trophée à Vénus, qui lui promet en échange l'amour de la plus belle femme de Sparte : Hélène, l'épouse du roi Ménélas.


Or Hélène, la femme du roi de Sparte, Ménélas, est justement la plus belle femme au monde. N'ayant pas réussi à aimer son mari et se doutant que ce jeune berger lui sera destiné, elle l'attend. Lorsque celui-ci arrive à la cour, c'est le coup de foudre. Calchas, un grand prêtre, prête main forte à Pâris et envoie Ménélas en mission dans un endroit reculé. En l'absence de son époux, Hélène tente de résister à l'amour du berger et à son jeu de séduction mais en vain...


Elle l'aime et demande à Calchas de lui envoyer un rêve où elle pourra voir Pâris. Celui-ci, qui a tout entendu, se déguise en esclave et la retrouve alors qu'elle est endormie. A son réveil elle croit rêver le songe promis par Calchas. Mais son mari arrive et, fou de rage, chasse Pâris. Vénus est alors outragée car les hommes n'ont pas respecté les règles qu'elle a édictées. Elle plonge la Grèce dans des tourments sentimentaux.


Pour remédier à cela, un oracle venu de l'île de Cythère (et qui n'est autre que Pâris déguisé) demande à Ménélas de laisser partir sa femme sur cette île pour quelque temps. Ils partent tous les deux à la demande du peuple grec. Dans le bateau, Pâris dévoile son identité. Maintenant Hélène est à lui. »

MISE EN SCÈNE

« “La Belle Hélène” de J. Offenbach est un spectacle qui fait partie du grand répertoire de ce que l'on peut appeler “Opéra-Comique” ou le genre appelé “Opérette”. Cette version de “la Belle Hélène” souligne surtout les nécessaires qualités vocales du personnage titre. La richesse de la voix de Malika Bellaribi-Le Moal, convient parfaitement au rôle. Malgré l’apparence parodique de l'histoire à la façon de Feydeau, la partie musicale reste très exigeante au premier degré. »


Caroline Dumas de l’Opéra de Paris, metteur en scène


« C’est un spectacle plein de fougue, d’humeur, de sentiments, d’humour et très joyeux que nous voulons présenter. Dans cet esprit, le choeur essentiellement composé de femmes tient une place prépondérante par sa participation musicale et dans les jeux de scène. »


Bernard Havette, co-metteur en scène


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