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Malika Bellaribi, la diva des cités

[AU CHEVET DE LA FRANCE OUBLIEE 2/4] Chanteuse lyrique, elle veut rendre l'opéra accessible aux quartiers défavorisés.

Raconter son enfance, c'est se plonger dans un roman à la Zola : Malika est née en 1956 dans un bidonville de Nanterre. Une seule et minuscule pièce où s'entassaient ses parents, algériens, et leurs 7 enfants. À trois ans, elle est renversée par un camion. Le bilan est sévère : fractures aux jambes, aux hanches et au bassin. Les médecins ont d'abord pensé qu'elle ne pourrait plus jamais marcher. À tort, mais à quel prix ! Clouée au lit pendant de longs mois, soignée par les soeurs de Saint Vincent de Paul, elle a découvert lors de sa longue hospitalisation le chant sacré. Une révélation. Devenue adulte, elle hésite entre la comptabilité et le chant lyrique. Et décide de faire de la musique son métier. Malika Bellaribi étudie au conservatoire international de musique puis à l'École normale de musique de Paris. Sa carrière de chanteuse classique décolle à l'aube des années 90.

VIDÉO >> https://www.lexpress.fr/actualite/societe/malika-bellaribi-la-diva-des-cites_2045995.html

Sa voix de mezzo-soprano lui ouvre les plus grandes scènes internationales et lui permet d'interpréter une grande variété de compositeurs, de la période baroque jusqu'aux contemporains en passant par les classiques.

Immense artiste aux qualités vocales hors normes, généreuse, la diva des salles est aussi une artiste engagée qui a pour ambition de démocratiser l'art lyrique. Depuis plus de 20 ans, elle anime des ateliers de chant dans les quartiers défavorisés. Malika va gagner un surnom dont elle est très fière : la diva des cités, en référence à son projet "Une diva dans les quartiers" destiné à sensibiliser les jeunes des banlieues, mais aussi leurs parents, à la musique classique.

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